En regardant un reportage sur l’ouverture d’un magasin dédié aux produits d’hygiène on est resté épaté de voir non seulement autant de produits (est-ce vraiment utile d’avoir autant de choix ? des rayons entiers de gels douche…) mais de constater qu’ils sont tous conditionnés dans des contenants en plastique non recyclable alors que se développe une prise de conscience tardive mais réelle sur la masse de déchets plastiques ainsi que sur les traces de ce produit dans les organismes.
On s’est rappelé de comment on faisait « avant », à cette époque où tout était fait à l’économie : on a le souvenir des savonnettes, avec quelques noms de marque qui existent encore aujourd’hui comme Cadum ou Palmolive – il y avait bien sûr le savon de Marseille, incontournable pour décrasser les mains d’ouvriers, plutôt dédié au linge pourtant. Pour le shampooing, on avait du Dop. Et un témoin de l’époque souffle à l’oreille pour rajouter son grain de sel à la discussion : en berlingot, le shampoing Dop. Ah ! mais oui ! on avait oublié !
Et vous, vous souvenez-vous des produits que vous utilisiez "avant", ou ceux dont vos parents ou vos grands-parents se servaient ?
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La question du lundi. Du gel douche.
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La question du lundi : des mites.
L’autre matin, une amie croisée sur le parvis de l’église, raconte ses mésaventures avec les mites : elle les a trouvées partout dans ses placards de cuisine, se régalant de farines (blé ou maïs, peu importe), de riz, de quinoa, de petit épeautre, allant et venant sans problème entre les paquets en papier ou en carton comme dans les bocaux de verre. Après un instant de lamentations, ni une ni deux, on lui indique comment on a réussi soi-même à s’en débarrasser : depuis un moment maintenant, on met des feuilles de laurier dans les bocaux et dans les placards. Comme elle n’a pas de laurier et qu'elle s'en lamente aussi, on la rassure car on sait où en trouver. On file donc à Bastian en chercher dans le jardin d’une amie qui en est largement fournie. Celle-ci en donne volontiers et à foison après qu'on lui ait raconté ces mésaventures, on repart, on fait un détour par la maison pour récupérer des bocaux vides, on ramène laurier et bocaux à l’amie éplorée, on l’aide à finir de tout nettoyer, on met le laurier dans les placards et on en ferme les portes.
Et vous, comment luttez-vous contre les mites ?